Les travaux consistent en une création de liens hypertextes.
BIBLIOGRAPHIE
Tout comme le contenu du livre la biblio sera conventionnelle et non conventionnelle:
- conventionnelle car de très nombreux
auteurs et de très nombreux écrits connus sous-tendent les points de
vue abordés. On pense plus particulièrement ici à Céline dans "Voyage
au bout de la nuit", à Kafka dans "Le procès", à Sartre dans "Qu'est
que la littérature?" ou enfin à Kérouac dans "Sur la route". Pour n'en
citer que quelques uns... Nous sommes donc en terrain connu, l'idée
étant de poser ces documents comme autant de points de départ de cet
itinéraire chaotique.
- non conventionnelle car on retrouvera souvent comme points de
repaire, des documents conçus bien après la première rédaction de ce
livre. C'est à dire qu'en recherchant, ici où là sur la toile, si les
problématiques dont il est question avaient été ou non abordées et si
ces dernières avaient réellement un sens, on tombe, a posteriori, sur
ce sens.
Cette manière de faire m'a paru être novatrice dans la mesure où ce
n'est plus un passé obscur ou dispersé qui sous-tend l'avenir mais une
forme de présent auto-organisateur (c'est à dire le futur au moment de
l'écriture du livre) qui s'exprime. De manière plus précise, on peut
dire alors que le contenu d'un livre est plus ou moins « prédicteur »
(le cachet de la poste faisant foi!).
Ce mode de fonctionnement permet aussi, d'aborder la question de la
créativité en matière de littérature: " Les locutions ou les tournures
de phrases écrites automatiquement ont-elles déjà été utilisées ou
sont-elles le produit réel de mon inconscient?" ( Pour réaliser cette
forme de tri, la fonction « recherches avancées " de Google est très
puissante) et surtout de mettre plus facilement en perspective une
forme de logique: Ecrit-on vraiment en fonction de réelles aspirations
?"
Cette façon d'agir permet enfin, de réactualiser les sources documentaires à partir de travaux ou de réflexions plus récentes.