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  Que faisiez-vous pendant ce temps ?

Chapitre VII CHAPITRE VII




Discuter, convaincre, croire. Comment peut on croire que l’on peut convaincre en discutant?
  

Des fous défiant toute autorité, s’étaient mis à repeupler la terre tout en se confrontant à une nouvelle réalité : conceptualiser le futur à partir du monde ancien et ceci, afin de vous sauver du précipice de l'oubli. Ils voulaient se servir d’autres mondes imaginaires négligés, comme point de départ de leurs nouvelles représentations sociales. Passer par des chemins inconnus de vous tous, tout en empruntant des voies d’accès glissantes et rocailleuses. Créer un monde monacal inassouvi aux arrière-pensées tortueuses.

Proclamer les bases d’une guerre écologique contre la clo(w)nerie humaine. Arrêter les bataillons anthropophages de nos rêves et libérer les soubassements de nos futures explorations (extrapolations ?). Inventer des lieux aux arcades irisées, en place d'arpenter vos arcs-en-ciel de bitume huilés. Concevoir des espaces ouverts nous permettant de fuir vos logiques nocturnes, vos mondes équivoques accompagnés de stress, le long des plates-formes incestueuses de la cohabitation.

Nous étions sur la terre, à sucer des mégots, pour sauver les humains d’anciennes turpitudes, aidant de nos ranc½urs à s’accomplir le temps, aidant de nos ébats la fuite des absents, vers les cieux silencieux scintillants d’harmonie.

Nous étions en rupture de ces mondes malades, cherchant à oublier, ces énormes diarrhées, ces bataillons de loups, prédateurs de nos sens, ces déserts d’infections nauséabondes, réalisant ailleurs nos propres cathédrales, comme une adaptation de notre perfection, comme un ancrage de nos souvenirs errants (de l’errance de nos souvenirs). Mercure sans ailes, anarchie sans nom, mais qui faisions nous naître: d’autres cerveaux béants ou des extensions de nos sens ? Nous ne cherchions en fait qu'à ciseler le temps tout en forgeant en même temps, des outils dignes de ce nom. Nous avions enfin associé nos chimères, pour profiter au mieux du bout du monde.

Mais lentement, très lentement, la roue tournait et nous avions beau perpétuellement arracher à la terre tous les lambeaux de poésie qui nous entouraient, nous n’arrivions pas à retenir ou à arrêter la frénésie et la volonté prouvée qu’avaient certaines personnes à vouloir nous éjecter de notre petit coin de paradis perdu.

Après celle des chasseurs, la seconde man½uvre d’encerclement nous vint tout droit du ciel. A ces fins équivoques, Jéhovah - qui comme chacun sait, compatit à tous les malheurs du monde - avait dépêché près de chez nous, quelques uns de ses disciples aveugles et bornés. Face au droit divin, nous devrions bien plier le dos et baisser la tête en signe d’allégeance, accomplissant ainsi, ce que le monde entier considère comme la voie morale de la normalité conjoncturelle. Cette divinité co(s)mique qui s’amusait sans cesse, à ce qu’il semble, à provoquer les extrêmes, nous avait donc mis en présence de ce que la terre peut porter de plus intolérant et de plus anachronique dans le domaine spirituel et philosophique, je veux parler de ses témoins.

Il faut dire ici, pour comprendre notre surprise qu’à cette époque-là nous avions auparavant, pas mal voyagé. Il faut dire de plus qu’au cours de ces nombreux périples nous avions rencontré un tas de personnes aux horizons tous aussi variés que leur environnement (et même parfois, des personnes dépourvues d'environnement, mais ça c’est plus rare !). De cette manière, ne nous formalisions-nous pas quand nous rencontrions par exemple, un marxiste de la première heure, un maoïste lénifiant ou un artiste de bon ton. A cela, il faut ajouter aussi que nous avions fait en vagabonds, un rapide détour auprès des fantômes de la philosophie contemporaine ainsi que participé aux aspirations idéalistes les plus momentanées (...).

Mais des z’évangélistes du quarante cinquième sous-sol, nous n’en avions point encore côtoyés. Leur théorie aussi simpliste que débile consistait à vouloir nous faire croire que «  était toujours vivant et parmi nous », et ceci afin de nous faire passer par la suite, pour de pauvres z’imbéciles heureux. Jamais nous ne voulûmes marcher dans cette ultime galère, ni prêter foi à ces allégations invérifiables, des allégations qui sont d’ailleurs depuis bien trop longtemps source de quiproquo. D’une part, ces anciennes croyances nous paraissaient d’un anachronisme total et d’autre part nous regimbions aussi, par saine réaction philosophique. Il faut dire que « Le pari » de Pascal en pleine fin d’un siècle ayant été à ce point iconoclaste et sanguinaire, nous paraissait un tant soit peu désuet pour comprendre le monde.

Mal nous en prit ! Nous aurions dû ainsi, par pure charité chrétienne, nous abonner illico à la quinzaine littéraire de Jésus, plutôt que d’avoir à subir les conséquences désastreuses de nos intransigeantes et athées utopies. La gestation de la seconde man½uvre d’encerclement par les enfants de jésus mit plus de deux ans à voir le jour. Elle nous tomba dessus, sous la forme inattendue d’un procès qui regroupait, tenez vous bien, presque tous nos voisins de palier. La chute fut terrible et les plaies longues à cicatriser. Mais, avant d’aller plus loin dans ce nouveau type d’approche sociologique, arrêtons-nous un peu pour vérifier de manière plus précise les moyens mis en ½uvre pour parvenir à cette dure réalité. Un petit historique subjectif est en effet nécessaire, pour comprendre l’action qui se déroule désormais devant nous.

Sur notre terre sacrée, dieu créa d’abord Adam et Eve, ces futurs cosmonautes de la foi chrétienne, ces inestimables refouloirs historiques. Mais il ne fût pas très content du résultat, car ces deux-là lui foutaient tous les soirs un bordel pas possible : ils fumaient sans cesse des pétards, buvaient tout le temps du rouge et ne s’occupaient jamais de leurs « niards », etc. Dieu se reprit donc aussitôt et pour réparer cette funeste méprise, il créa les évangélistes. Par malchance et malgré toute sa perspicacité, malgré aussi sa puissante pénétration de l’avenir, il ne savait pas qu’il venait de mettre en place les deux pôles les plus explosifs de tous les temps. Il ne savait pas non plus, que les guerres de religions qui allaient découler de sa divine action, feraient trembler jusqu'aux bases de son pouvoir intemporel. (Qu'on sache une bonne fois pour toutes ce qu'est réellement ce montage historique afin que nous puissions à l’avenir consacrer notre temps, à des choses plus importantes !).

D’ailleurs, pour conjurer le sort que l'on m'avait jeté à la naissance, j'ai pris un jour mon courage à deux mains et j’ai conduit « di-eu(x) » (étymologiquement en langage Troll : « ce que disent les autres ») sur mon divan cossu. Je le mis à l’aise sur ce confortable utilitaire, afin qu’il nous parle un peu plus en détail de ses nombreux problèmes métaphysiques. Il s’expliqua ainsi : « je suis un corps céleste incompris et insatisfait de son rêve divin, un corps rempli de bulles, créant malencontreusement des explosions torrides, des trous noirs destinés à épancher mon trouble, des nuages de gaz, (etc.). Tout le monde me comprend de travers. Aujourd’hui que les hommes explorent mon ancien espace privé, je suis obligé de fuir ailleurs, dans d’autres incompréhensions, dans d’autres intrépides inaptitudes. Je suis traqué par les fusées. Les hommes ont fait de moi un leurre itinérant condamné à comprendre leur espace infini, alors qu’avant, tout était si simple pour moi (si simpliste). Cela restait encore à ma portée.

C’est ainsi que bien des siècles durant, j’ai trompé beaucoup d’hommes et je me gausse secrètement encore au fond de moi de leur gnose secrète, exégèses papales, exégèses f½tales, mensonges enracinés dans d’horribles tourmentes, servant à dominer le monde. J’ai toutefois entre temps, inventé la poudre à récurer et tout un univers d’incertitude et de chaos, pour que vous ayez le désir infini de le comprendre et d’en déchiffrer l’ambiguïté et surtout le temps de ne pas trop vous ennuyer sur terre. »

Je lui dis: «calme-toi ! Je suis là pour soigner tes problèmes, tes excès de candeur, tes erreurs de calcul, pour leur donner un sens » et déférent, je lui fis la prière suivante : «Dieu tout-puissant, renais de tes cendres inertes ! Montre-nous la voie de l’organisation céleste ! Ecris-nous un nouveau testament qui tienne enfin compte de toutes les annales scientifiques. Fais-nous longer l’immensité. Apprends-nous le néant. Sauve-nous de nos remords anciens et à venir. Facilite-nous la conception de ponts entre les déserts de ta solitude éthérée et notre hyperactivité cérébrale. Loge-nous dans un recoin de tes planètes, dans tes différents niveaux d’abstractive absurdité. Conduis-nous vers tes soutes nauséabondes et invivables. Harcèle le cosmos de ton rire dément. Abreuve-nous d’espoir. Montre-nous que derrière l’insaisissable, il y a encore l’insondable. Délivre-nous de notre obscure et ténébreuse rage de vaincre. Soulage nos excès, sublime notre gel, assoiffe notre éther. Renie nos sources, endigue nos épanchements, taris notre inculture, allège nos efforts. Bombarde ces insouciants et indifférents barbares. Crée-nous des OGM, des radiations nouvelles porteuses de venin, des planètes fumantes (etc.)…

Au lieu de nous laisser en prise à tes adeptes, ces Etres dominés qui n’ont d’autres soucis que d’oublier en toi leur maigre baluchon de culture terrestre, ces Etres de nulle part, cultivant les remords, qui porteront à jamais sur leur front l’infamante croix de la possession, ces Etres délirants qui ont simplifié leur rapport à la vie au point de certifier aux autres qu'il y avait une vie après la mort ». Quelle néantissimale utopie ! Quel narcissisme ! Il faut être complètement givré pour continuer à croire en cette entité morbide. Evidemment c'est beaucoup plus simple de penser que dieu va venir un jour nous chercher sur son grand véhicule et nous amener suivant le cas au paradis (?!), à l'enfer (?!) ou au purgatoire, tout en passant devant St Zaffarin, ce « ground zero » de la politique contractuelle. Cet imbécile heureux qui depuis qu’il est passé au gouvernement croit avoir fait le lien entre le cosmos et la politique. Pauvre minus ! Ce n'est pas bien sûr, parce que les gens ne comprennent plus rien à la vie qu'ils s'entêtent dans des solutions dépassées (du passé !). D'ailleurs à ce propos, même si dans le fond, nous n’en avons rien à faire que vous les croyants, soyez mono ou théistes, rassurez-vous tout de même, il vaut mieux pour vous, continuer à croire en dieu, ça simplifie beaucoup les choses !

Météorites sombres ensanglantant l'amour de loupiots écarlates, despotiques destins aux traces vagabondes, de tous ces culs bénis par la fureur du nombre. Où êtes-vous sorciers de l'impossible fronde ? Transgressés par la peur des infidèles au sein des nefs ardentes de la foi d'autrefois, dépassés par l'Homme du « Contrat Social » qui s'érigea face à ce mortel ennemi de l’Homme, je veux parler de dieu, qui êtes vous vraiment, vous les nouveaux croyants des anciennes croyances ? Pourtant face à vos dogmes bornés, ce que pensent les tiens, je le transmets désormais à mon cul. Oui, j'écoute ça avec mon cul, car ma tête est malade !

La trouille qui les hante au sein des magasins qu'ils ont créés pour vendre leurs maigres obsessions de Sarrasins obscurs ou de peuples de malandrins, tourmente nos oiseaux. Ah ! La belle aventure de ces destins figés sur des statues de plâtre où le simple imprévu nous parle d'esthétisme. Cornemuses des cieux abîmant nos oreilles d'un vil accès de fièvre, lors d'agapes divines, royalement serties de couronnes d'épines. Danger des horizons qui enferment la ronde dans un ordre nouveau. Monde des équivoques transplantant ça et là leurs indigentes ringardises. Torpeur qui les tenaille, à l'orée de l'épreuve, quand ils erraient transis de peur le long des cimetières, tout en émiettant les restes des repas superflus que tous avaient gagné sur l'horizon des pleurs.

Misère de nos âmes, toutes habillées de deuil, quand on passe à trépas l'esprit de lourds débats encombrés d'avenir. Ô ! Rires (rites) du destin aux certitudes sombres, poil à gratter du diable de vos cervelles molles, floraisons de glaïeuls entretenant les tombes de couleurs égarées qui aspirent à comprendre ce que les autres disent du fond de leurs caveaux. Territoires de fous endimanchés à l'aube de leur pourpre destin. Monastères frappés d'une soif d'inconnu, radotant des prières aussi vaines que laides, au sein d'autorités lassées de désespoir, au sein de certitudes aussi mornes qu'idiotes. Pourtant, le quotidien des morts est bien d'avoir oublié, qu'auprès des monuments il n'y avait plus que des remords.

Tendres éphémérides, anciens volcans ailés (actifs), créatures de miel, compensations infimes, pour aller au-delà des regrets. Secrets des certitudes, abandonnées au sens d'un univers moqueur, uniquement bercées de bleus outre marine, nous conduisant tout droit aux lieux même de nos attentes conceptuelles. Etranges sous-marins transperçant l'épaisseur de nos peurs ténébreuses, pour aller se vautrer au firmament des leurres, là où la clarté fuse au milieu d'assassins occupés à vanter des paradoxes sans fin. Invectivé de la sorte et ne comprenant plus rien à rien, dieu me laissa rapidement tomber, envisageant par ailleurs et pour plus tard d'autres déboires encore plus complexes.

La suite de l’histoire est facile à comprendre. Soutenus par l’esprit divin qui les habite et qui leur insuffle la force idéologique nécessaire, nos deux évangélistes, tétanisés par l'ombre de la croix, par l'audace des autres, mais restant toutefois les croyants sincères et attardés de la pureté de leur rôle et de l’urgence du devoir, se mirent en tête de nous expulser du paradis terrestre afin que nous portions à jamais gravé sur notre le front, les stigmates de cette punition.

Ces divines aspirations se doublaient toutefois de notions beaucoup plus matérialistes, car en sus de disposer directement d’une place au paradis des évangélistes, ils avaient aussi localement, hérité d’une petite maison. Ils avaient hérité en même temps, de quelques prairies et d’un petit bout de jardin, triste lopin de terre, un jardin que nous avions eu le malheur de défricher sans leur autorisation préalable et ceci, lors de l'un de nos plus purs élans écologistes. Dur labeur pourtant pour quelqu’un qui souffre d’un mal de reins chronique, que de défricher le jardin d’un évangéliste du quarante cinquième sous-sol.

Nous nous étions mis au travail et, avec la bonne volonté qui caractérise les êtres naïfs et exempts d’arrière-pensées, nous avions nettoyé ce bout de terrain vague. Un terrain qui, au moment dont il est question, n'était plus en fait qu'un infâme roncier de plus de deux mètres de hauteur, recouvert par endroit de prunelliers aux racines tenaces et qui était entièrement cerné par des lianes de clématites géantes. Nous avions tout autour repoussé les haies vives et découvert les anciennes murettes au passé pour nous si poétique. Nous avions fait de cet endroit, une fois débarrassé aussi de ses cailloux, une sorte d’enchantement qui permettait d’envisager la reconversion du hameau en un agréable petit coin de nature domestiquée, à l’usage des futures nichées d’écologistes.

Pauvre de nous ! Que n’avions-nous pas fait ! Toucher à la terre sacrée du «grrand perre» qui la tenait lui-même peut-être directement de jésus, c’en était trop, « même que dieu l’avait bénite, un jour de bonne humeur et qu’on s’en rappelait encore ». Quel scandale ! Accompagnés par les trompettes de Jéricho locales, fidèles accompagnatrices du jugement qui devait avoir lieu (jugement que secrètement ils espéraient terrible), voici nos deux évangélistes en train de faire, à notre insu, le tour de la région, afin de connaître les griefs que pouvaient éventuellement avoir envers nous, les différents propriétaires des lieux.

Malheureusement, il y avait bien quelques autres griefs, car les chèvres que nous avions adoptées, lors d’un malheureux concours de circonstance, étaient allées manger deux poires chez un voisin mal léché et trois sapinettes chez un autre. Adjoignez à cela que nous avions débroussaillé un autre terrain vague et nous fûmes au final, face à une cohorte de cinq plaignants hagards et vindicatifs, espérant en cachette que nous serions décapités avant que la gauche ne prenne le pouvoir et n’abolisse cette ancienne forme de barbarie, issue des cerveaux les plus intolérants des évangélistes d’antan. Toutefois, faute de nous voir décapiter sur la place publique, ils nous auraient bien vu fuir de notre paradis, la queue entre les jambes et les oreilles basses, titubant entre une haie de spectateurs en train de fêter cet évènement mémorable. Le coup fut dur à parer et l’instruction dura plus d’un an.

Le jugement ne fut pourtant pas à la hauteur de toutes les espérances et, si nous n’en sortions pas complètement blanchis, du moins gardions nous la tête sur les épaules. Nous nous en tirâmes avec 30 ¤ d’amende ! Cependant, avec un peu de recul, je pense que si à cette époque-là, les juges et le procureur avaient eu sous les yeux le schéma ci-dessous, nous aurions été passible de prison à vie, tant nos objectifs déclarés étaient éloignés de leur propre vision de citadins.

Voici donc détaillée, la triste réalité d’un espace rural abandonné de ses anciennes pratiques, un espace continuellement soumis aux assauts de la bêtise humaine ainsi qu’à un incessant blocage du foncier. Voici ce que génère dans le temps, l’appropriation individuelle de l’espace : ce bêtisier de l’absurde comportement qu’ont la plupart des gens, autour de la divine propriété privée. Créons tout d'abord les bases de la réflexion. Considérons cet espace qui au départ, est neutre de sens. Dans tous les cas il faut comprendre que c’est nous qui lui donnons de la valeur. Observons ce qu’il est et plus tard, dans un autre chapitre, nous verrons ce qu’il peut devenir.

Déprise

Source: H. JAFFEUX ET C. GALLEMANT in "Conséquences écologiques de la déprise agricole et des changements d'affectation des terres".

Plus de vingt ans après avoir écrit ces quelques lignes que s’est-il donc passé entre-temps ? Je vous livre ici, au niveau de l'ensemble du territoire, la cartographie du phénomène de « déprise » consécutif à l'exode rural et à l'abandon des pratiques agricoles.

Déprise

Les zones en noir sont les zones actuellement cultivées de manière intensive, les zones en couleur, sont les zones en proie au phénomène de déprise et ceci, de manière plus ou moins accentuées suivant l'état du relief.

La France vu sous l’angle de la maîtrise de son territoire.

SUPERFICIE TOTALE 55 000 000 HA
SURFACE AGRICOLE UTILE (SAU)  28 000 000 HA
          DONT STH (*)  12 000 000 HA
                       DONT FRICHES  5 000 000 HA
 FORÊT  20 000 000 HA
          DONT NON REPERTORIEE  3 000 000 HA
ZONES ANTHROPISEES  3 000 000 HA
ZONES "NATURELLES"   4 000 000 HA
                        *STH : Surfaces Toujours en Herbe

On voit que dans notre réalité quotidienne, l'homme et les animaux domestiques n'occupent plus en fait, qu'une petite moitié du territoire (« a bisto de nas », 26/27 millions d'hectares), une surface qui en dehors de certains endroits fortement « anthropisés » (les villes, les routes, etc.), ne fait que diminuer au fil des ans.

Mais ici, dans notre zone géographique, c'est pratiquement 80% du territoire qui est à l'abandon... ou presque. Et c'est grâce à la main d'½uvre marginalisée de vos banlieues sordides, c’est grâce aux rejets humains de vos usines polluées et avec l’aide de tous les farfelus échevelés désertant vos universités bourgeoises que nous cherchions à cette époque-là, à le remettre en valeur. Les nouvelles Coopératives Communautaires de Peuplement Libertaires (COCOPELI) tentaient de voir le jour. Toutefois, avant de passer au travail, nous tenions avant tout, à nous amuser un petit peu dans cette situation historique inédite. 
Ecrire, rectifier, donner son avis